Processus de soutien
Les quatre composantes principales du processus d’innovation, à savoir la stratégie d’innovation, l’observation des marchés et technologies, le management d’innovation et l’étude de cas («business-case») sont accompagnées de trois autres processus: le contrôle de l’innovation, le management des connaissances et le management de résautage.
Contrôle de l’innovation
Il importe que le processus d’innovation soit, lui aussi, mesurable dans le temps. Tout entrepreneur ne souhaite pas attendre jusqu’au printemps de l’année prochaine pour connaître les résultats de l’année précédente, cela va de soi! Il en va de même pour le contrôle de l’innovation: l’entrepreneur aussi bien que le collaborateur doivent être tenus au courant, et au plus vite, sur le déroulement, les étapes intermédiaires, les tests, les sondages auprès de clients, les coûts, les dérogations existantes du budget-temps etc. Le succès est à ce prix.
IPar conséquent, le contrôle de l’innovation ne constitue pas uniquement un outil de contrôle, mais aussi un système d’alerte précoce. Et seuls des instruments de contrôle simples et accessibles permettent de venir à bout d’une telle tâche. La principale question est: la situation actuelle du processus d’innovation est-elle en harmonie avec la stratégie d’innovation mise en place?
Brevets, feed-back de clients, tests et rapports de laboratoire, fonctionnalités de prototypes, etc., autant d’instruments de mesure qui permettent à l’entreprise de gagner du temps et de l’argent! L’important est de rester régulièrement en contact avec les autres départements (marketing, exploitation, etc.), ainsi qu’avec les clients et les partenaires commerciaux. En outre, les réactions et suggestions des participants au projet doivent être prises en considération.
Management des connaissances
Afin que votre entreprise ait toujours une longueur d’avance, il convient de disposer de la meilleure connaissance possible des clients, des fournisseurs, des produits, etc., qui plus est, au bon endroit et au bon moment. Comment? Grâce à une discipline appelée «management des connaissances». Cette discipline permet aussi de constater le bien-fondé ainsi que les voies d’accès aux documents et informations confidentiels, bien qu’aucune barrière de ce genre ne doive en principe exister au sein de l’entreprise.
La liste de contrôle ci-dessous constitue une aide précieuse quant à l’observation des principaux domaines relatifs au management des connaissances:
Liste de contrôle: management des connaissances dans l’entreprise
Le savoir de nos collaborateurs en matière de projets, de processus, de produits et de prestations, ainsi que de clients et de fournisseurs est accessible à tous et fait l’objet d’un développement constant. |
L’entreprise dispose d’un instrument adéquat de management des connaissances. |
Les informations sont disponibles sur Intranet et sont accessibles à tous (indépendamment du temps et du site). |
La recherche et l’entrée d’informations sont efficaces et faciles à utiliser. |
Les connaissances sont directement mémorisées dans le processus (après un meeting de clients, par exemple, l’introduction des données passe par le conseiller à la clientèle et non par le secrétariat). |
Les collaborateurs sortants continueront a transmettre leurs connaissances normalement aux collaborateurs restants. |
Un «surveillant» se chargera de contrôler que les connaissances soient transmises le plus rapidement et le plus fidèlement possible. |
Se former et se perfectionner constamment est un devoir. |
Les collaborateurs sont motivés et transmettent leur savoir à leurs collègues. |
Un personnel bien informé à tous les échelons constitue la clé du succès de toute entreprise. |
Management du résautage
Management du résautage signifie "assistance active de plusieurs groupes d’intérêt". Pour mener à bien une telle tâche, il convient de soutenir également la promotion des innovations en attribuant, par exemple, la responsabilité du contrôle à un groupe d’intérêt et celle de tester les innovations à un autre groupe. Et ce sont justement les petites entreprises qui ne prennent pas suffisamment conscience de la portée d’un réseau viable, le plus souvent par manque de temps.
La liste de contrôle ci-dessous se veut une aide pour l’analyse de vos réseaux, afin de les utiliser de manière plus ciblée.
Liste de contrôle: management du résautage – collaboration avec des partenaires de réseau
Réseau | Collaboration | Faut-il changer? Oui/non | |||
Groupes | libre | régulière | intense | ||
Réseaux internes | "Workshops" | ||||
Groupes travaillant à des projets d’innovation |
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Groupes ad hoc | |||||
Entrepreneurs et collaborateurs proches | |||||
Réseaux externes | Groupes de clients | ||||
Groupes ERFA | |||||
Concurrents | |||||
Chambre du commerce et de l’industrie |
|||||
Patronats | |||||
Associations | |||||
Fournisseurs, chaînes d’approvisionnement | |||||
Autorités (Etat, cantons, communes) | |||||
Universités/ETH/EPFL | |||||
Ecoles supérieures | |||||
Instituts de recherche en droit privé |
Source: "Innovationen im Kleinunternehmen", Institut suisse pour petites et moyennes entreprises, Université de St-Gall
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