Les premiers pas
Le chemin vers l'indépendance n'est pas une promenade de santé. En règle générale, les jeunes entrepreneurs travaillent nettement plus que les employés. En ce qui concerne les longues vacances en famille, ils ne font qu'en entendre parler et sacrifient même une grande partie de leur temps libre. De plus, les entrepreneurs gagnent relativement mal leur vie, bien qu'ils portent toute la responsabilité de leur affaire. Toutefois, malgré ces aspects obscurs, les entrepreneurs sont plus heureux que les employés. C'est, en tout cas, ce qu'affirment des études empiriques.
Ce que les entrepreneurs doivent savoir
Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent la colonne vertébrale de l'économie suisse. Plus de 99% des entreprises locales emploient moins de 250 personnes à plein temps. Les créateurs de petite entreprise en Suisse sont donc bien lotis.Cependant, beaucoup d'entrepreneurs n'atteignent jamais les chiffres noirs. Les chances de survivre la première année tournent autour des 80%. D'après l'enquête statistique de la Confédération dans les pays européens voisins, le combat pour la survie ne commence vraiment qu'après. Près de la moitié de toutes les nouvelles entreprises n'existe plus après quatre ans. Les start-up dans l'industrie et le secteur secondaire ont de meilleures chances de survie; les start-up du secteur tertiaire, un peu moins.
L'indépendance a son prix
Celui qui pense oser le pas vers l'indépendance ne devrait pas avoir trop d'illusions. Les journées interminables et les nuits courtes font partie de l'expérience des jeunes entrepreneurs.
En outre, 50% des travailleurs indépendants font généralement faillite au cours des trois premières années. D'après une étude du Secrétariat d'État à l'économie suisse (Seco), ils connaissent plus souvent des difficultés financières que les employés à temps plein. Pour plus de la moitié de toutes les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté, le chef de famille est travailleur indépendant.
Un début difficile du point de vue financier
Dans la plupart des cas, au cours de la première année, les jeunes entreprises font du déficit et, au cours de la deuxième année, elles essayent de compenser ce déficit. Si tout ce passe bien, elles obtiennent le premier bénéfice au cours de la troisième année.
La question principale est donc: de combien d'argent ai-je besoin pendant la phase de fondation pour moi et ma famille? Et est-ce que je peux mettre cet argent de côté ou le mettre à profit, malgré les investissements de départ importants? Celui qui ne se laisse pas intimider par tous ces risques présente la condition préalable la plus importante: la confiance en soi.Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 57 autres membres